Petit village pittoresque perché sur le flanc nord du plateau du Rouvergue en Drôme Provençale, riche d'un patrimoine historique: restes de l'enceinte médiévale, ruines du château en partie restaurées au XXème siècle, chapelle N D. des Grâces du XIVème siècle, l'église Saint Maurice du XVIIIème siècle, bâtie sur l’emplacement de l’ancienne chapelle castrale, vieilles maisons,... Dans la plaine, le quartier Saint Maurice est le berceau de la commune, son occupation, attestée, perdure jusqu'à nos jours, puisque le cimetière y est établi. Au Xème siècle, fondation d'un petit édifice chrétien qui fait place, au XIème siècle, à un prieuré clunisien dédié à Saint Maurice et d'un cimetière autour duquel se développe une agglomération. Il ne reste aujourd'hui au milieu des sépultures que l’abside de cette chapelle datée de 910, détruite au XVIème siècle lors des guerres de religion, elle n'est jamais reconstruite. En 1879, le don d'un terrain est fait à la commune pour agrandir le cimetière. Les travaux pour clore ce lieu, achèvent la destruction de cette chapelle, l’entrepreneur puisant les pierres dans les vestiges. "Canta Merlis", la plus anciennes forme connue du nom de Chantemerle apparait entre 1170 et 1179 dans le cartulaire de Richerenches, puis en 1270, "Canta Merulis", seigneurie tenue par Pons de Montdragon. En 1272, est attesté le bourg castral, perché sur un rocher à quelques centaines de mètres au sud-est de Saint-Maurice, où s'implante définitivement le village. En 1305, Giraud Adhémar acquiert le fief du comte de Provence. Co-seigneurie aux XIV et XVème siècles, ensuite possédée en totalité par les Adhémar qui l'incorporent à leur baronnie de Grignan jusqu'à la révolution. Sur la commune, se trouve une particularité géologique: le "Site des crevasses", ces falaises se sont ouvertes suite au séisme de 1774 qui a entrainé une cassure du plateau.