Vieux bourg coiffé de la base de son donjon surmonté d'une vierge blanche et de l'église Saint Pierre, accroché sur sa butte à la confluence de trois rivières: l'Alène, l'Aron et la Canne, ces deux dernières rejoignant le canal du Nivernais pour former un grand bassin au pied de la cité. La tour, ancien donjon du XIIIème siècle de la place forte de Cercy, détruite par le temps puis par les hommes, à la révolution, mal entretenue, elle est un danger permanent avec la crainte des éboulements, elle sert alors de carrière jusqu’en 1795. En 1883, le marquis de Pomereu, en entreprend la reconstruction, après l'avoir reçue en héritage, mais il est impossible de remonter les murs sur l’emplacement exact des anciennes fondations car les voisins ont grignoté le tertre. En 1958, le chanoine Maldent fait ériger une statue monumentale de la Vierge Marie, Notre-Dame du Nivernais, monument commémoratif du centenaire des apparitions de Lourdes. Cette statue en béton armé, haute de 5 mètres et de 5 tonnes se détériore, elle est remplacée en 2008 par une statue en pierre. De l'autre côté de la butte, l'église Saint Pierre, érigée fin du XIème siècle, a été dévastée et incendiée par les protestants, en 1582, pendant les guerres de religions. A la révolution, elle est utilisée comme salle de réunion puis comme magasin de fourrage. Des travaux y sont effectués à plusieurs reprises au cours des XIXème et XXème siècles. A côté de l'église, sur la place se trouve la fontaine d’Aligre, faite de grès et de bronze, datée de 1844, don du marquis et de la marquise d’Aligre qui distribuent une grande partie de leurs biens à divers établissements charitables de Château-Chinon, Luzy, Bourbon-Lancy et Cercy-la-Tour.