QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
CANTOBRE

Authentique nid d’aigle médiéval de l'Aveyron, perdu au milieu de nulle part au coeur de la vallée de la Dourbie. Minuscule village "hors du temps", très loin de la vie citadine et de la modernité, construit sur un éperon rocheux d’où il se hisse fièrement du haut de ses 560 mètres d’altitude. L'accès se fait par une unique porte en ogive et le village est entièrement piétonnier par des ruelles et calades abruptes, bordées de maisons rustiques en vieilles pierres qui se mêlent aux rochers. Au sommet, domine la petite église Saint Etienne, citée dès 1135, commissionnée par le pape Innocent II, reconstruite en partie au XVIIème siècle. Au début du XIème siècle, Cantobre était déjà connu pour être le siège d’une viguerie. Au cours des guerres de religion, les huguenots prirent le village, ensuite repris par les catholiques qui y placèrent une garnison. Le château apparaît dès 1050, il s'élevait sur le plus gros rocher et le Trévézel, des tours étaient construites sur les autres rochers et toutes les maisons étaient à l'intérieur. A la fin du XVIIème siècle, il semblerait que le château était en piteux état et que le seigneur ait pris goût au crime. Il fut jugé coupable de faux-monnayage, viol et meurtres et décapité en 1677 après la destruction de son château. Le village a littéralement été abandonné après la guerre de 14-18 et jusqu’à la fin des années 60, il resta en ruines. Aujourd'hui, presque entièrement réhabilité, ce village de poche de trente maisons et quinze habitants à l’année, nous offre un véritable retour dans le temps.

Unique entrée du village piétonnier.
Sous le dernier rocher.
Poterne.
Poterne côté extérieur des murailles.
Eglise Saint Etienne - Du XIIème siècle, rattachée en 1135 à l'abbaye de Nant, reconstruite en partie au XVIIème siècle. Le clocher possède une cloche en bronze fabriquée en 1630.
HAUT DE PAGE