QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
BRUNIQUEL

Bourg fortifié dominé par ses deux châteaux, "Un des plus beaux villages de France" du Tarn et Garonne. Cette ancienne halte sur les chemins de Saint Jacques, aux ruelles fleuries pavées de galets et de belles demeures égrenant les siècles, du XIVème au XVIIème, a également conservé des remparts. Autrefois cité prospère grâce au commerce du chanvre, du lin et du safran. On attribue à la reine mérovingienne Brunehaut (vers l’an 600), la fondation du village et d’un premier château. Sur les ruines de ce dernier a été construit au XIIIème siècle, l’actuel "château Vieux" par les vicomtes de Bruniquel. La vicomté passe à la maison de Comminges. En 1461, en raison d’une querelle entre le seigneur et son fils, une partie du château est vendue à son cousin, le vicomte de Maffre et un mur de séparation est dressé créant deux propriétés. La division va durer trois siècles et verra la construction du "château Jeune" au XVIème siècle, les deux branches de la famille n'auront de cesse de se quereller. Les guerres de religion vont encore accroître l’opposition puisque le "château Jeune" appartient à un réformé et le "château Vieux" à un catholique, il sera d'ailleurs en partie détruit. En 1780, le vicomte de Bruniquel met fin à la division de la propriété en achetant la deuxième moitié. Seul le "château Vieux" continuera à être habité jusqu’en 1980. Le "château Jeune" sera laissé à l’abandon pendant deux siècles. Classés "Monuments Historiques" en 1840, achetés par la municipalité en 1987, ces deux édifices ouverts à la visite, nous offrent quelques raretés telles qu'une cuisine du XVIIème équipée d’un très rare potager (ancêtre du fourneau), la salle d’apparat avec sa cheminée, récemment rénovée, une chapelle transformée en cuisine, une galerie de style Renaissance surplombant de 90 mètres l'Aveyron. Cet ensemble historique servit de décor en 1975 au film "Le vieux fusil" avec Philippe Noiret et Romy Schneider.

Eglise Notre Dame de l'Assomption - Construite à la fin du XIIIème siècle, elle est mentionnée comme église neuve au début du XIVème siècle. L'édifice est abattu en 1622 pendant les guerres de religion puis reconstruit à partir de 1635. Ensuite, le chevet plat est transformé en une abside semi-circulaire. La façade occidentale est reprise en 1814 avec l'édification de l'actuel clocher-mur.
Le beffroi - Bâtie au XIIIème siècle, la porte Méjane était l'entrée médiévale de la première enceinte fortifiée. Remaniée au XVème siècle et baptisée "beffroi", elle prend l’aspect qu’on lui connait aujourd’hui. La tour est enfin surmontée d'un petit clocher-mur à l'intérieur duquel se trouve la cloche. De nos jours, elle est également surnommée "tour de l'horloge".
Fortification rajoutée à la fin des guerres de religion (1621) pour défendre l'entrée des châteaux.
Château Jeune - Construit entre 1484 et 1510, il a subi des remaniements pendant la période baroque avec des aménagements internes, des percements de fenêtres aux XVII et XVIIIème siècles et l'ajout d'une porte sculptée en 1683 à l'entrée de son escalier. Il n'est plus habité depuis la révolution.
Ancienne cuisine et four.
Porte d'entrée du château Jeune.
Corps de logis ou salle des Chevaliers et sa cheminée bâtis dans la seconde moitié du XIIIème siècle - Château Vieux.
Le donjon - Au centre du site, probablement édifié au XIIème siècle, surnommé tour Brunehaut, en référence à la reine mérovingienne Brunehaut, à qui la légende attribue la fondation de Bruniquel. L'accès se faisait par le premier étage à 8 mètres de haut par une échelle. Les étages supérieurs ont été rasés en 1780.
Ancien pressoir - Entièrement construit en bois, il date de 1814.
Château Vieux - La famille seigneuriale qui l’occupait est rattachée à la famille comtale de Toulouse puis Bruniquel devient une vicomté vers 1050. Au cours des XIIIème et XIVème siècles, il est reconstruit et agrandi puis il est remanié aux XVIème, XVIIIème et XIXème siècles.
Vue sur les jardins en terrasse.
A l'arrière du donjon se trouve le faux puits construit en 1975 pour les besoins du film "Le vieux fusil".
Galerie de style Renaissance du XIXème siècle sur la façade du château Vieux surplombant du haut de la falaise de 90 mètres la vallée de l’Aveyron.
La salle d'apparat du château Jeune - Pièce la plus importante du château avec son imposante cheminée en bois sculpté du XVIIème siècle. Celle salle a été restaurée dans son dernier aménagement connu.
Salle de la Préhistoire - Cette pièce qui s'appuie directement sur le rocher était à l'origine la salle d'armes. Aujourd'hui, elle présente une exposition d'objets d'art préhistorique, au milieu le squelette de la "Dame de Bruniquel" (13 500 ans) et au fond une reproduction des bisons de la grotte de Mayrière (Paléolithique supérieur).
Au fond, maison dite des comtes de Fayrols - XIVème-XVème-XVIIème siècles. Ancienne hostellerie cistercienne dépendante de l’abbaye de Beaulieu en Rouergue.
Maison "Poussou" - L'histoire commence en 1978, Jacky Poussou, Bruniquelais alors âgé de 25 ans, achète une parcelle qui n'était qu'un tas de pierres au coeur du village. Débute de longues années de chantier, la maison encore aujourd'hui est en perpétuelle évolution. Habitée par un passionné qui l'a fait naitre et qui continue de la faire évoluer, passionné d'architecture évidemment mais aussi par l'art au plus grand sens du terme.
Maison Poussou, à l'arrière.
Jacky Poussou au coeur de son oeuvre - De la conception des plans jusqu'à la taille de chaque pierre, du rocher jusqu'à la charpente, c'est lui qui fera tout: meneaux, latrines, génoises, corbeaux, chiens assis, gargouilles, trilobes et autres symboles mythologiques.
Porte Nenve.
Maison dite "Le Parlement" - XVéme-XVIème siècles.
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