QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
BRIANCON

"Ville d'Art et d'Histoire" des Hautes Alpes lovée dans son écrin de hautes montagnes dont certaines dépassent les 4000 m., protégée par plusieurs forts militaires rénovés, (ils se visitent). Joyau inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008 comme "Réseau des sites majeurs de Vauban", aux côtés de onze autres places. La "Ville haute" est la plus haute de France avec 1326 m. d'altitude encore entourée de ses fortifications édifiées par Vauban. Briançon se trouve dans le Dauphiné, cette province est créée au début du XIIIème siècle autour d’Albon, près de Vienne en Isère par une riche famille dont les membres prennent le nom de Dauphins. En 1343, les habitants de la région signent une charte avec Humbert II, leur garantissant des libertés et leur accordant des privilèges qui dureront jusqu'à la révolution. En 1349, Humbert II cède son territoire au roi de France. Terre de passage, au carrefour de cinq vallées alpines, Briançon devient ville fortifiée dès le XIVème siècle. La présence des papes en Avignon permet l'essor du commerce, ses foires revêtent un caractère international. Aux XVème et XVIème siècles, l'activité est ralentie par les guerres d'Italie et de religion lors de cette dernière, la cité repousse un premier siège de Lesdiguières en 1580. Plus tard, après l'assassinat de son capitaine, elle se rend à Lesdiguières en août 1590. En décembre 1624, un incendie détruit les quatre cinquièmes de la ville, les maisons tout juste relevées sont à nouveau réduites en cendres en janvier 1692. En raison de sa situation proche de la frontière avec la Savoie, Briançon devient une ville militaire. En 1689-1690, sous Louis XIV, une nouvelle enceinte est construite. Durant l'été 1692, le duc Victor-Amédée II de Savoie dirige une campagne en Dauphiné, après avoir pillé Embrun, il ravage les environs mais ne s'attaque pas à Briançon. La même année, Vauban rédige un projet d'améliorations des fortifications, à nouveau en tournée en 1700 sur la frontière des Alpes pour perfectionner les systèmes défensifs et débute la construction d'une ceinture de forts. En 1713, le traité d'Utrecht établit la frontière au Montgenèvre, devenue ville frontière, le marquis d'Asfeld construit la ceinture de forts de 1721 à 1734. Au XIXème siècle, Briançon connaît un bouleversement avec l’implantation de l’usine de la Schappe en 1842, la construction de casernes à partir de 1882 et l’arrivée du train en 1884, ce qui amorce le développement d’un nouveau quartier près de la Durance, "la ville basse" autour du hameau de Sainte-Catherine.

Parc de la Schappe - Sous la citadelle, l'oeuvre de Laurent Delphin, commandant de la place qui se lance en 1815 dans un projet extravagant, convertir d'anciennes carrières arides en un parc luxuriant à la mode orientale avec un lac orné d'un pont japonais, d'un îlot et d'une pagode.
Fort des Trois Têtes - L’ouvrage le plus important de la barrière fortifiée du XVIIIème siècle, il oppose 600 mètres de front à l’ennemi sur une profondeur de 350 mètres. Les travaux commencent en 1713 après le traité d’Utrecht qui a modifié la frontière avec le duché de Savoie et durent jusqu’en 1734.
Pont d'Asfeld - Ouvrage d'art inauguré en 1731, alliant prouesse technique et esthétique, construit afin d'assurer la liaison entre la ville haute et les forts situés sur la rive gauche de la Durance. Il a fait l’objet d’une restauration complète en 1987.
Porte d'Embrun - Ancienne porte du pied de ville. Deux portes avec ponts-levis successifs améliorent sa défense.
Jardin du gouverneur - En contrebas de la place Médecin Général Blanchard, à l'origine le jardin du couvent des Ursulines, installé dans la ville depuis 1632.
Hôtel de ville - Construit au 1er quart du XVIIIème siècle, en même temps que l'église Notre-Dame à laquelle il est accolé.
Porte de la Durance - Elle permet d’accéder aux forts situés sur la rive gauche de la Durance.
Fort des Salettes - Envisagé par Vauban dès 1692 pour occuper un replat dominant la ville, sa réalisation, à partir de 1709 est guidée par les plans établis de son vivant.
Pont d'Asfeld - Ouvrage d'art inauguré en 1731, construit afin d'assurer la liaison entre la ville haute et les forts situés sur la rive gauche de la Durance. Il a fait l’objet d’une restauration complète en 1987
Ancienne maison du Roi - Actuellement Palais de Justice. Maison particulière édifiée fin XVIème début XVIIème siècle, devenue maison du Roi en 1690.
Place d'Armes, au coeur de la cité.
Puits de Vauban - Vauban, de passage à Briançon en 1692, le fait creuser afin d'avoir une réserve d'eau en cas de siège. Il fait 42 mètres de profondeur. La rotonde a été reconstruite à l’identique de l’originale. Les travaux ont été achevés en 2012.
Fontaine François Ier - Construite au XVIème siècle, la plus ancienne des fontaines. Elle doit son nom au don de François Ier à la ville pour sa reconstruction à la suite de l’incendie de 1692.
Fontaine sous un abri voûté - Tout en haut de la Grande gargouille.
Maison des Templiers - Sur son emplacement s'élevait la Commanderie des Chevaliers du Temple, en 1323, l'édifice devient propriété des Hospitaliers de Saint Jean. Le bâtiment actuel, construit en 1575, restauré par la municipalité abrite l'office du tourisme.
Collégiale Notre-Dame et Saint Nicolas - Bâtie à partir de 1703 à 1718, pour remplacer l’ancienne église médiévale du XIIème siècle, implantée hors les murs, elle constituait un point dominant, donc dangereux pour la ville. En 1692, elle est rasée par le Maréchal de Catinat.
Porte de Pignerol - Ancienne porte de cime de ville ou de Piémont, elle ferme le haut de la cité.
Porte Dauphine - Ouverte au début du XXème siècle pour rendre l’accès de la Cité aux voitures.
Porte Méane - Permettait au Moyen Âge de franchir l’enceinte formée par les maisons. Restituée au XXème siècle lors de la restauration de la maison qu’elle jouxte.
Ancien couvent des Récollets - Porte de la chapelle, monument religieux le plus important de la ville, construit au XVIIIème siècle.
Maison du Pape - Le pape Pie VI et sa suite ont séjourné dans la cité du 30 avril au 27 juin 1799.
Eglise de Sainte Catherine - Construite dans l’entre-deux-guerres, elle répond à la volonté des habitants et de l’évêque de Gap de créer une paroisse dans ce quartier de Briançon, fortement développé depuis le XIXème siècle.
Télécabine du Prorel - Départ: 1212 m., arrivée: 2355 m., longueur: 3592 m. en 2 tronçons.
Arrivée de la télécabine - Au pied du sommet du Prorel qui culmine à 2566 mètres.
chapelle Notre-Dame des Neiges - Construite en 1751 sur un promontoire naturel à 2292 mètres d'altitude sous le sommet du Prorel.
Devant la chapelle s'ouvre un vaste panorama sur Briançon et ses vallées.
L'alpiniste Edward Whymper, gravissant la barre des Ecrins. Haute de près de 6 mètres, elle a été érigée le 17 juillet 2009 sur la N94, au sud de Briançon.
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