Petit village rural de haute-montagne privilégiant son charme rustique et sa quiétude, seul "Un des plus beaux villages de France" de Savoie. Station-village nichée à 1850 mètres, au creux de la vallée de la haute Maurienne, cernée par les imposantes montagnes du massif de la Vanoise, au pied du col de l’Iseran. Parfaitement intégré dans une nature hostile où l’enneigement perdure pendant 6 mois, on y vit toute l’année, principalement du tourisme, de l’élevage et de la fabrication du fromage, activité toujours présente. Ici, pas de noms de rues, pas de fils électriques, pas d’antennes, le bâti et le patrimoine ont été préservés et valorisés. Dans cet univers, la pierre est omniprésente, dans les sommets environnants, dans les murs dont l’épaisseur peut atteindre 80 cm, sur les toits de lauzes, ces dalles de schiste utilisées comme couverture. En 1860, la Savoie est rattachée à la France, la commune est liée au territoire français grâce à un vote unanime des habitants. Contrairement aux autres villages de Haute-Maurienne, il a été épargné par les destructions de la seconde guerre mondiale. Le 10 juillet 1937, le président de la République, Albert Lebrun, inaugure la route du col de l’Iseran à 2770 mètres d'altitude. L’année suivante, le 22 juillet, le village accueille pour la première fois le Tour de France cycliste lors du passage des coureurs sur le col. En 1957, une crue torrentielle de l’Arc détruit la partie bordée par la rivière, il est reconstruit avec les mêmes matériaux que ceux utilisés traditionnellement. Le cours du torrent est dévié, il en reste le "vieux pont", sur l'Arc à l'époque, construit en pierres vers 1869, conservé sur une réserve d’eau. En 1963, le Parc national de Vanoise ouvre ses portes, ce qui a pour effet d’attirer de nombreux visiteurs. En 1968, Gilbert André, le maire de l’époque lance la station de sports d’hiver.