"Petite cité de caractère" du Puy de Dôme, autrefois cité fortifiée, elle a conservé, ruelles étroites et pavées, échoppes médiévales, belles demeures en pierres de lave, portes et fenêtres d'époque... Une balade dans le dédale de ses petites rues, c’est un retour vers le Moyen-Âge assuré. Carrefour commercial entre la plaine de la Limagne et le Massif du Sancy, c’est ce lieu, idéal pour les transactions qui permet sa création dès le XIIème siècle. En 1270, Besse obtient du seigneur de la Tour-d’Auvergne, un certain nombre de libertés pour ses habitants. En l’absence de nobles, ce sont les bourgeois, commerçants, lettrés et hommes de loi qui dominent la cité "libre". Au XVème siècle, elle s’entoure de fortifications afin de se protéger, mais aussi pour affirmer son rôle de ville commerçante, riche et prospère. Besse entre dans le domaine royal par le mariage de Catherine de Médicis, héritière des seigneurs de La Tour-d’Auvergne avec Henri II. Mise aux enchères en 1668, la seigneurie est rachetée par la famille De Broglie qui y fonde un hôpital pour les plus démunis, en 1715 avec l'autorisation de Louis XIV qui fera détruire les fortifications un peu plus tard. Malgré plusieurs tentatives d'industrialisation (tannerie, culture, transformation du lin et du chanvre), le village décline économiquement dès le XVIIIème siècle. A la révolution, la tour du Rosaire est détruite mais les destructions commandées depuis Paris ne seront jamais réalisées faute de moyen. Au début du XXème siècle, il devient une station de cure "d'air et d'altitude" renommée. L’introduction du ski en 1902 et sa diffusion dans les écoles va dynamiser ce tourisme naissant. Un Ski-Club est créé avec l'appui de la famille Michelin. En 1961, la création de Super-Besse marque un accroissement sans précédent de l'économie.