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BEDOIN

Village au pied du mont Ventoux en Vaucluse, le centre ancien occupe la colline Saint Antonin dominée par l’église Saint Pierre. Au Moyen Âge, bourg fortifié sous la domination des comtes de Toulouse, les remparts abritent les habitations et le château domine. En 1250, le seigneur Barral des Baux donne aux habitants et à leurs enfants nés et à naître, le Ventoux avec ses sources, ses terres, ses bois et ses pâturages, source de prospérité pour le village pendant des siècles. Les guerres de religion ne l'épargnent pas, de même que les épidémies de peste de 1629 à 1634, puis celle de 1720. Aux XVIème et XVIIème siècles, la vigne et l’olivier connaissent un véritable essor et une exploitation intensive des forêts du Ventoux se développe. La population tire également profit des neiges du mont Ventoux, des glacières y sont exploitées et la précieuse glace est vendue jusqu’à Marseille ou Montpellier. Sous la terreur, l’arbre de la liberté est arraché dans la nuit du 1er au 2 mai 1794. Le représentant du gouvernement révolutionnaire exige de la municipalité, la dénonciation des coupables. Celle-ci ne s’exécutant pas, tout le village est déclaré coupable par le tribunal révolutionnaire qui prononce 63 condamnations à mort, il est entièrement brûlé et rayé de la carte. La commune sera réhabilitée en 1795, sous la convention. Avec son kilomètre zéro, point de départ pour gravir la face la plus difficile du mont Ventoux, Bédoin est un village très prisé par les cyclistes venant du monde entier pour relever le défi.

Vestiges des remparts.
Eglise Saint Pierre - L'actuelle consacré en 1760, prend la place d'une première église écroulée en 1688 qui remplaçait déja un premier lieu de culte.
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