Ville thermale de l'Ariège avec plus de soixante sources chaudes, aussi villégiature estivale et station de sports d'hiver, "Ax 3 Domaines", créée en décembre 1955, implantée à huit kilomètres sur les hauteurs, un téléphérique permet d’y accéder. La première mention d’Ax date de 994, mais ce n’est pas avant 1095 qu’un acte fait mention du castro de "Ags", comme une "acquisition" du comte de Cerdagne au comte de Sabarthès. En 1260, le comte Roger IV fait construire une léproserie à côté du bassin des Ladres sur ordre de Saint Louis pour soigner les croisés de retour de Terre Sainte atteints de la lèpre. La ville médiévale possédait au moins six tours-portes le long des remparts. Ces derniers ont été absorbés par les habitations ou détruits au fur et à mesure qu’ils perdaient leur utilité ou menaçaient ruines. Elle était une des villes médiévales les plus fortifiées de la haute vallée d’Ariège à la fin du XIVème siècle. L’activité économique y était variée car les voies de communications avec l’Espagne étaient très empruntées. Le pastoralisme côtoie la soie, les épices et autres produits exotiques qui passaient au Moyen Age. La cité a connu plusieurs incendies importants, 1240, 1355, 1587 et 1615. En 1586, une épidémie de peste fait une centaine de morts. En 1811 et 1812, les Espagnols s'emparent d'Ax. Le thermalisme commence au XVIIème siècle grâce à de nombreuses études qui démontrent les bénéfices de ses eaux. Les sources sont divisées en 3 groupes, "Couloubret", "Breilh" et "Modèle", elles représentent les 3 sociétés thermales. Avant 1715, l'usage des eaux était libre. Parmi les lieux et les monuments remarquables de la commune, on peut citer le Bassin des Ladres au centre, alimenté par des sources à 77°, le château de Villemur, l'église Saint-Vincent reconstruite au XVIIème siècle, la chapelle Saint-Jérôme bâtie en 1607, l'oratoire de la Vierge érigé en 1875, le casino édifié en 1904 avec ses 2 tours fantaisistes.