village médiéval perché entre la Frayère et la Siagne sur un contrefort du massif du Tanneron, il prend une couleur or de janvier à mars, grâce à la floraison des mimosas. Inscrit à l’inventaire des sites pittoresque des Alpes Maritimes, ses hautes maisons formant remparts, ses deux portes fortifiées, ses ruelles sinueuses en calades ou en escaliers, ses maisons fleuries dont certaines avec leur voûte en berceau remontant au XIVème siècle, lui donnent un cachet remarquable. Le village est fondé au XIIème siècle, un texte de 1242 indique qu'il existait à cette époque. Il va se vider de sa population au milieu du XIVème siècle, atteint par une épidémie de peste noire, décimé par la maladie et dévasté par les guerres et les pillages de Raymond de Turenne qui vont ravager la région jusqu'en 1399. Dans un texte de 1400, il est écrit que le lieu est désert, château complètement détruit près de l'église Notre-Dame à présent découverte et en partie abattue. En 1497, monseigneur Grimaldi, seigneur du lieu et évêque de Grasse, fait appel à des colons liguriens des diocèses d'Albenga et de Vintimille afin de repeupler et de reconstruire les maisons à l'intérieur de l'enceinte du village. A partir du XVIème siècle, le vieux village actuel est édifié, de ses fortifications, il ne reste que le portail Soubran, en haut et le portail Soutran, en bas. Au sommet, l’église Saint Antoine reconstruite de 1717 à 1724 avec les pierres récupérées sur place, domine l'ensemble.