QUE NOTRE FRANCE EST BELLE
AGDE

Ville de l'Hérault chargée d'histoire, au charme de son dédale de ruelles, bordées d’habitations et d’édifices bâtis en pierre noire volcanique du mont Saint Loup. Une des plus anciennes de France, ses monuments demeurent des hauts lieux de mémoire et les témoins d’un héritage historique. Ancienne cité grecque, elle présente également les stygmates des périodes moyenâgeuses et de la Renaissance. Il y a 2600 ans, des Phocéens, cherchant un abri, arrivent sur ces rivages, ils baptisent ce qui n’est qu’un cap rocheux "Agathé Tyché", la "Bonne Fortune". Depuis lors, Agde n’a cessé de vivre par et pour la mer, de l’Antiquité jusqu’au XVIIIème siècle, elle sera l’un des ports de commerce les plus importants de la Méditerranée. Ils introduisent la vigne et la fabrication de l’huile d’olive et ils exportent céréales, laine et surtout le sel des étangs avoisinants, ils taillent également des meules en basalte qui font leur fortune. Le comptoir grec résiste à l’invasion romaine mais la ville et prise par les Wisigoths en 475 et pour trois siècles. En ce lieu, le Moyen-Age se caractérise par des invasions successives avec pillages et destructions, les Sarrasins, Charles Martel, les Vikings, les Trencavel, la croisade des Albigeois et l’annexion par les rois de France. Détruite une première fois en 737, la ville est de nouveau incendiée en 1286 par l’amiral Roger de Lauria pour le compte du roi d'Aragon. En 1562, pendant les guerres de religion, Agde est occupée par les protestants, avant que l’Édit de pacification ne rende la ville aux catholiques l’année suivante. En 1629, Richelieu en visite décide de construire un grand port maritime au cap d'Agde, à la mort du cardinal et à cause de l'envasement, le projet sera abandonné au profit de Sète. En 1632, Louis XIII ordonne la destruction des fortifications d'Agde et de Brescou, seule la citadelle haute est rasée. En 1675, la mise en service du canal du Midi place Agde aux confins de trois eaux: le canal, le fleuve Hérault et la mer Méditerranée. A partir du XIXème siècle, la ville tourne son regard vers la terre, la viticulture et le commerce du vin deviennent l’activité principale. En 1990, grâce au Cap d'Agde, elle est devenue la première station touristique française en capacité d'accueil avec 159000 places (Source: INSEE).

Cathédrale Saint Etienne - En 1173. l’évêque Guillaume entreprend la fortification du bâtiment sur les fondations d'une ancienne église romane du Vème siècle, construite sur l'emplacement d'un ancien temple Grec dédié à Diane. Le basalte extrait des carrières proches lui a donné cette couleur si marquante. Avec son donjon qui culmine à 35 mètres de hauteur, ses créneaux de château fort avec mâchicoulis sur arcs et l'épaisseur des murs de 2 à 3 mètres en font une forteresse inviolable.
Reste des remparts - Des XIIème, XIVème et XVIéme siècles, il suit en partie le tracé du rempart Grec. Edifiés des 1185 par l'évêque Guillaume pour conforter la protection de la ville.
Hôtel de Viguier Guérin - Bâti à la fin du XVIème ou au début du XVIIème siècle, à l'emplacement d'un ancien immeuble dont certaines parties ont été conservées.
La Grande glacière communale - Construite entièrement en basalte, les travaux débutent le 28 mai 1680, pour un diamètre de 6,50 m et une hauteur moyenne de 7,80 m à 8,50 m. Elle se trouve au point le plus haut de la ville. Elle continuera à produire de la glace jusqu'en 1884. En 1879, Agde voit apparaître la première machine à fabriquer la glace.
Eglise Saint-André - Construite en 1525 sur l'emplacement d'un premier édifice du Vème siècle, siège du concile d'Agde qui s'est tenu en 506 sous le règne du roi wisigoth Alaric II. La porte principale ainsi que les aménagements et décorations intérieurs datent du XIXème siècle
Fouilles de 1998 , vestiges du cimetière gallo-romain et wisigothique avec deux sarcophages remis à leur place.
Musée Agathois Jules Baudou - Fondé en 1935 dans un hôtel Renaissance où Mgr Fouquet avait installé au XVIIème siècle l'oeuvre de la charité. Sa collection présente les arts et traditions d'Agathé, fille de la Méditerranée.
A droite, restes d'un premier éclairage public du XIXème siècle - On allumait d'en bas grâce à une poulie installée dans le tuyau plaqué au mur. En tournant dans un sens on montait une veilleuse pour allumer la lampe, en tournant dans l'autre sens on l'éteignait.
Médiathèque Agathoise
Chapelle Anatole-France
Château Laurens - Egalement appelé villa Laurens, construit à partir de 1898 par le collectionneur Emmanuel Laurens (1873-1959). Edifice éclectique où se croisent des séquences art nouveau et néo-grecque ainsi que de grands décors de l'égyptomanie ou de l'orientalisme. Tombé à l'abandon, il est racheté en 1994 par la Ville d'Agde et fait l'objet d'importants travaux de restauration. Classé Monument Historique le 12 avril 1996.
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